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Avec la multiplication des outils de supervision informatique, pas toujours évident d’analyser les données recueillies pour avoir une vision globale de son système d’information. Et pourtant, les risques de confusion et de pertes de données sont nombreux.

A quoi sert l’hypervision ? Comment la mettre en place ? Quels outils existent et quels sont les bénéfices pour les entreprises ? Analyse du concept d’hypervision et des solutions proposées.

L’hyper-vision, comme son préfixe l’indique, c’est le plus haut niveau de la pyramide. La supervision de bout en bout des systèmes d’information. Ces derniers sont pilotés par différents outils de supervision (capteurs et détecteurs) qui parfois s’interfacent pour collecter un maximum de données, qu’elles proviennent du cloud privé ou public, des réseaux, serveurs, bases de données ou main frames.

Ces informations et indicateurs de performance du SI recueillis renseignent à la fois sur le fonctionnement et surtout les dysfonctionnements des systèmes, notamment les lenteurs dans les temps d’exécution des requêtes.

Il est donc primordial pour une entreprise de centraliser et mettre en corrélation toutes les métriques qui ont un sens fonctionnel ou métier. En agrégeant ces données, c’est l’ensemble de l’architecture de son SI qui s’en trouve amélioré. L’hypervision vient ainsi faciliter les missions d’analyse des données par les équipes techniques. En optimisant leur temps de travail, le gain de productivité est alors rapidement quantifiable.

Faire le choix de l’hypervision, un atout concurrentiel

Outre le gain évident de productivité, la surveillance accrue des dysfonctionnements est un avantage certain. Améliorer votre réseau et votre SI en continu, anticiper les pannes et les éviter permet de réduire les aléas qui peuvent s’avérer préjudiciables à l’activité et à l’image de marque d’une entreprise. Par exemple pour un site e-commerce où la sanction en termes de business transaction est immédiate.

Les alertes étant centralisées grâce à un logiciel hyperviseur, votre réseau informatique et les données de l’entreprise sont ainsi mieux sécurisés. Vous décidez quelles sont les personnes autorisées à accéder au logiciel, la façon dont elles reçoivent les alarmes et les indicateurs de performances souhaités. Autant de paramètres qui permettront à vos équipes de prévenir ou d’intervenir en temps voulu.

Quels logiciels d’hypervision ?

Il y a de plus en plus d’outils qui facilitent la mise en place de l’hypervision informatique. Comme les outils Micrometers qui se pluggent sur une application Java pour monitorer des fonctions. Qu’ils soient propriétaires ou non, ces logiciels hyperviseurs centralisent toutes les données et génèrent des tableaux de bord et graphiques, avec des temps de réponse.

Les interfaces sont le plus souvent intuitives, comme Grafana, un logiciel de monitoring open source facilitant la data visualisation des métriques IT. Sous licence Apache, il est livré avec un serveur web accessible via une API HTTP. Grafana génère des dashboards à partir de bases de données comme Graphite, InfluxDB ou OpenTSDB. Compatible avec Kubernetes, l’application Grafana Kubernetes permet de surveiller les performances de cette plateforme facilitant la gestion d’applications conteneurisées.

Avec son offre de services managés à distance, les experts Cowigo vous accompagnent dans la gestion et la maintenance de votre SI. Grâce notamment aux outils d’hypervision, le contrôle des incidents est quotidien et l’amélioration des performances optimisée.

Comment fonctionne Kubernetes ?

Kubernetes est une technologie qui facilite la gestion des clusters rassemblant les hôtes qui exécutent les containers. Ces hôtes peuvent se trouver dans des clouds, qu’ils soient privés ou publics. Chaque cluster est sous la direction d’un master et contient des nœuds (des machines physiques ou virtuelles) exécutant des pods, c’est-à-dire les objets générés par Kubernetes.

Les conteneurs d’applications sont isolés les uns des autres, mais aussi de l’hôte. Ainsi ils disposent tous de leurs propres systèmes de fichiers et ne peuvent voir que leurs propres processus. Il est donc possible de contraindre leur usage des ressources à ce qui leur est strictement nécessaire. Plus simples à construire que des machines virtuelles, ils offrent une bonne portabilité entre les différents providers. Y compris les fournisseurs de clouds et les OS. Ces derniers étant décorrélés de l’infrastructure sous-jacente ainsi que du système de fichiers de l’hôte.

Les conteneurs étant petits et rapides, il est possible de packager une application dans chacune de leurs images. L’équilibrage des charges, les logs et le monitoring peuvent se réaliser au niveau de chaque conteneur et non pas sur une globalité. Une garantie que les déploiements correspondront aux besoins des applications.

Qu’il s’agisse d’orchestrer le stockage, d’équilibrer les charges, de déployer ou d’automatiser les restaurations, avec Kubernetes la gestion du secret et de la configuration des applications sont garanties. Une technologie qui permet aussi de prendre les bonnes décisions au bon moment.