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Comment réussir sa transformation numérique et anticiper ses besoins métiers futurs ? Parmi les solutions évolutives d’avenir : la cobotique, contraction entre coopération et robotique. Dans quelle mesure l’interaction entre l’homme et les robots industriels permet-elle d’augmenter la productivité, la qualité et la sécurité ? Quand les « cobots » révolutionnent l’organisation homme-machine et redonnent du sens au travail.

Du robot autonome à la robotique collaborative

Alors que le marché des « cobots » s’emballe et pourrait atteindre 2 milliards de dollars en 2021 (source Unitec), la tendance est donc bien à rendre toute leur place et leur légitimité aux opérateurs humains. Comment ? En rendant les robots plus passifs mais aussi plus utiles, pour des tâches laborieuses et sans réelle valeur ajoutée.

Avec la cobotique, l’interaction entre l’homme et le robot est complètement repensée, qu’elle soit directe ou indirecte. Le « cobot » devient un véritable assistant pour l’homme, en version fixe, mobile, ou sous la forme d’un exosquelette. Auparavant, le robot réalisait une seule et même tâche. Aujourd’hui, il est reprogrammable et le partage des rôles est donc plus intelligent, visant à soulager l’homme d’efforts physiques ou répétitifs.

Un duo gagnant-gagnant pour l’opérateur qui voit son travail valorisé ; mais aussi pour l’entreprise qui n’hésite plus aujourd’hui à recruter ou missionner des experts capables de « manager » ces « cobots », de les programmer et de former les opérateurs à leur bonne utilisation. Car c’est bel et bien l’opérateur qui doit, en dernier recours, pouvoir intervenir si l’on veut garantir que les bonnes décisions seront prises au bon moment lorsqu’un événement survient.

Productivité, sécurité et qualité renforcées

Qu’apporte la cobotique aux entreprises ? Comment les opérateurs accueillent cette nouvelle forme de travail en équipe avec un « cobot » ? En offrant une plus grande précision des gestes, plus de souplesse aussi dans l’organisation du travail, c’est à la fois un gage de fiabilité et de productivité.

Grâce aux capteurs et aux caméras, l’interaction entre l’opérateur et le « cobot » est facilitée et la sécurité optimisée, notamment :

  • en limitant les risques de collision ou d’écrasement,
  • en réduisant les accidents du travail,
  • pour la manipulation de produits toxiques,
  • pour la surveillance de l’environnement.

Enfin, que ce soit dans l’industrie automobile ou dans l’aéronautique, sur des chaînes de montage ou pour la manutention de produits lourds, les TMS (troubles musculo-squelettiques) sont également réduits. L’amélioration des conditions de travail est d’ailleurs l’un des critères qui prime lorsque l’on interroge les opérateurs.

Un allié de taille pour une transformation numérique réussie

Faciliter la coopération entre l’homme et la machine est l’un des défis de l’industrie du futur. Cette collaboration doit non seulement être expliquée mais aussi acceptée par les équipes. Une approche qui doit être pensée en amont, dès sa phase de conception.

L’enjeu de la cobotique est donc bien stratégique. Tant en interne que vis-à-vis de l’externe. En renforçant leur positionnement, les entreprises optimisent leur stratégie commerciale et bénéficient d’une image de marque plus innovante, valorisant aussi la relation de confiance avec leurs clients.